DEVELOPPEMENT DES CAPACITES NATIONALES D’EVALUATION : ENTRE LEADERSHIP INSTITUTIONNEL ET JEU DEMOCRATIQUE
Painel de Discussão | Online
Sobre o evento
La question de l’efficacité des politiques publiques a connu une véritable évolution dans les années 90 avec le passage de la gestion axée sur les moyens à une gestion par les résultats. De surcroît, avec la Déclaration de Paris, les Objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des Nations Unies ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, les administrations publiques et plus spécifiquement celles africaines, mobilisent leurs efforts pour capter les résultats d’aide au développement à travers les politiques qu’ils adoptent ou initient.
Avec ce changement de paradigme, l’évaluation apparaît comme un impératif pour l’efficacité des interventions publiques à un point où on observe de plus en plus une marche vers l’institutionnalisation de l’évaluation. Dans certains pays de l’Afrique, cette dernière se matérialise par l’adoption d’une politique nationale d’évaluation et même quelque fois l’adoption d’un cadre législatif pour le recours à l’évaluation en la matière. Dans des pays comme le Bénin, l’évaluation figure clairement dans l’intitulé de Ministères ou est portée par une structure technique gouvernementale. Elle peut être aussi un mandat du Parlement ou l’émanation de l’activisme des associations d’évaluations qui mènent des actions en faveur de sa promotion. Si dans certains pays africains, la mise en place d’un cadre législatif adapté au contexte permettant entre autres de définir les rôles des différentes parties prenantes est bien enclenchée à défaut d’être avancée, dans d’autres pays, les rôles et responsabilités de ces dernières ne sont pas clairement définis ou respectés. Ceci engendre la complexité dans l’écosystème nationale et devient source de complications pour les actions visant le développement du système d’évaluation nationale à travers un renforcement des capacités. Les centres ou instituts de formations en la matière jouent de ce fait un rôle primordial.
CLEAR FA dans son mandat à travers ses business lines 1 et 2, vise principalement l’amélioration des politiques publiques et une culture évaluative fondée sur les preuves tout en se positionnant comme un centre de référence pour le renforcement des systèmes nationaux d’évaluation en Afrique. Elle intervient dans cinq pays prioritaires en Afrique francophone.
Cependant, dans un contexte d’hétérogénéité marqué entre autres par des conflits de leadership et institutionnels, le CLEAR FA fait face à des défis qui ralentissent ses interventions dans certains pays en Afrique Francophone.
Face à ce constat, quelles stratégies à adopter pour doter les pays d’un système national efficace et crédible dans un contexte précis ? Quels pourraient être les leviers sur lesquels s’appuyer pour développer les capacités nationales d’évaluation ?
C’est dans cette logique, que le CLEAR FA, dans le cadre de la semaine du gLOCAL propose un panel de discussion sur le thème “ développement des capacités nationales d’évaluation : entre leadership institutionnel et jeu démocratique. ”.
Avec ce changement de paradigme, l’évaluation apparaît comme un impératif pour l’efficacité des interventions publiques à un point où on observe de plus en plus une marche vers l’institutionnalisation de l’évaluation. Dans certains pays de l’Afrique, cette dernière se matérialise par l’adoption d’une politique nationale d’évaluation et même quelque fois l’adoption d’un cadre législatif pour le recours à l’évaluation en la matière. Dans des pays comme le Bénin, l’évaluation figure clairement dans l’intitulé de Ministères ou est portée par une structure technique gouvernementale. Elle peut être aussi un mandat du Parlement ou l’émanation de l’activisme des associations d’évaluations qui mènent des actions en faveur de sa promotion. Si dans certains pays africains, la mise en place d’un cadre législatif adapté au contexte permettant entre autres de définir les rôles des différentes parties prenantes est bien enclenchée à défaut d’être avancée, dans d’autres pays, les rôles et responsabilités de ces dernières ne sont pas clairement définis ou respectés. Ceci engendre la complexité dans l’écosystème nationale et devient source de complications pour les actions visant le développement du système d’évaluation nationale à travers un renforcement des capacités. Les centres ou instituts de formations en la matière jouent de ce fait un rôle primordial.
CLEAR FA dans son mandat à travers ses business lines 1 et 2, vise principalement l’amélioration des politiques publiques et une culture évaluative fondée sur les preuves tout en se positionnant comme un centre de référence pour le renforcement des systèmes nationaux d’évaluation en Afrique. Elle intervient dans cinq pays prioritaires en Afrique francophone.
Cependant, dans un contexte d’hétérogénéité marqué entre autres par des conflits de leadership et institutionnels, le CLEAR FA fait face à des défis qui ralentissent ses interventions dans certains pays en Afrique Francophone.
Face à ce constat, quelles stratégies à adopter pour doter les pays d’un système national efficace et crédible dans un contexte précis ? Quels pourraient être les leviers sur lesquels s’appuyer pour développer les capacités nationales d’évaluation ?
C’est dans cette logique, que le CLEAR FA, dans le cadre de la semaine du gLOCAL propose un panel de discussion sur le thème “ développement des capacités nationales d’évaluation : entre leadership institutionnel et jeu démocratique. ”.
Orador/a
Nome | Título | Biography |
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Damase Eric SOSSOU | Spécialiste Senior en Suivi et Evaluation | L’économiste-statisticien et expert en évaluation Damase capitalise une quinzaine d’années d’expérience dans la conduite d'analyses économiques, la conception et la mise en œuvre d'évaluations d'impact et de processus de politiques publiques et programmes de développement en Afrique. Il a travaillé avec les structures telles que : Banque mondiale, Institut de recherche empirique en économie politique, African School of Economics, PASEC, IIPE-UNESCO, DiGiFi-Africa (JPAL Africa), le Bureau sous-région pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Présidence et Ministère du développement du Bénin, WACIE/3ie, Programme Twende mbele... Damase Sossou est titulaire d’un Master en économie des politiques publiques obtenu à Barcelona Graduate School of Economics (BSE- Espagne) et d’un Master en économie publique et statistique appliquée à l'Institut de Recherche Empirique en Economie Politique (IERPE), actuellement African School of Economics (ASE- Bénin). |
Gérard M. KPATINDE | Directeur général de l'Evaluation et de l'Observatoire du Changement Social | M. Gérard est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur Statisticien Économiste, Ingénieur en planification, Maîtrise es Science de Gestion: option Management des Organisations, Certificat de Transports Logistiques et Gestion Moderne des Ports.Nommé DGEOCS en Conseil des Ministres ce jour 08 juin 2022, il était le Directeur de la Programmation et de la Prospective (DPP). |
Moderators
Nome | Título | Biography |
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Edoé Djimitri AGBODJAN, PhD | Coordonnateur de CLEAR FA |